stéphane a écrit:Bravo les gars
Même pas surpris, car Joel c'est SA cyclo, il sait se préparer pour être au top de jour-là. Peut-être un peu plus par la place d'Yvan que je pensais plus affûté (mais il a du gamberger toute la nuit pour savoir quel temps il allait faire...) Une belle troisième place pour Dan qui cache bien son jeu
Pour ma part, j'ai tout de même profiter de la Gineste sans voiture pour faire un petit tour en début d'après-midi, avant de rejoindre l'arrivée des Bosses en espérant y croiser quelques GI. Mais personne. C'est vrai qu'à la vitesse où vous allez, tout le monde devait déjà être rentré et douché
Comme je l'ai écrit sur Facebook (t'as qu'à avoir Facebook ;-)), j'étais certainement plus affûté, (avec un kilométrage conséquent sur le mois d'août (1200 kms), 3 kgs en moins) que les autres années. Plus fatigué aussi (Bébé, travaux...) et plus vieux
Et c'est vrai que je dors très très très mal.
Sur la course en elle-même, j'ai été très passif.
J'ai pris un départ moyen, comme d'hab, en remontant pas mal de gars (Je voyais Dan et Joël à 50 mètres, mais je me sentais pas de faire l'effort pour revenir. Aussi vu Claude qui m'est passé à côté, comme un avion, en me disant : "Prends ma roue !!!"
) pour basculer avec Philippe, en haut de la Gineste.
Philippe que je ne quitterai pas, jusqu'au revers de la Gineste (Il était perclu de crampes
)
J'ai fait les descentes largement plus vite qu'à l'entraînement (L'adrénaline, aidant), par contre, dans les bosses, je suis monté cool, parce que je sentais que j'allais le payer, autrement.
Jusqu'à l'embranchement avec la Bédoule, tout allait à peu près bien. Sauf que juste avant la fontaine, j'ai une dizaine de mètres de retard sur un petit paquet, qu'il faut que je comble, sinon je vais me retrouver seul dans la descente.
Je double un mec par la gauche, qui fait un écart magistral, me percute et se casse la figure.
Je m'arrête pour voir s'il n'a rien, mais il ne bouge pas. Un gars de la sécurité me dit de ne pas rester là, car dangereux, je vois un gendarme juste derrière, le gars qui bouge un peu. Je décide d'y aller, mais je suis complètement dans le brouillard.
Philippe me rejoint et me dit que le mec va mourir, c'est sûr. Il lui a parlé juste avant, c'est un signe... Je comprends plus rien, je suis HS et fais la descente comme un robot.
Je me dis que je vais abandonner ou faire demi-tour, je ne sais plus trop. Enfin arrive le revers, et là, je pense un peu moins, parce-que j'ai mal aux cannes.
Philippe a de grosses crampes, il lâche, je rejoins un paquet et arrive tant bien que mal sous le portique.